L’arbitrage vidéo sera utilisé au Mondial 2018
Le président de la Fédération internationale de football (Fifa), Gianni Infantino, a affirmé mercredi que « l’arbitrage vidéo sera(it) utilisé » durant la Coupe du monde 2018 en Russie, devant le 67e congrès de la Conmebol à Santiago du Chili.
« Nous utiliserons au Mondial 2018 l’arbitrage vidéo parce que jusqu’à présent, nous n’avons que des retours très positifs », a affirmé le Suisse.
« Ce n’est pas possible qu’en 2017, alors que tout le monde dans le stade ou chez soi, voit en quelques secondes si l’arbitre a commis une erreur ou pas et que la seule personne qui ne le sache pas soit justement l’arbitre », a expliqué le président de la Fifa, dans son discours d’inauguration du 67e congrès de la Fédération sud-américaine de football (Conmebol).
Testé récemment, pendant le Mondial des clubs au Japon en décembre ou lors de France-Espagne le 28 mars dernier, l’arbitrage vidéo, dont la mise en place au Mondial-2018 n’était jusqu’à présent qu’envisagée, est l’objet de multiples discussions depuis plusieurs mois.
L’objectif, pour la Fifa, a toujours été qu’elle soit utilisée lors de la Coupe du Monde 2018 en Russie, mais en mars Infantino avait affirmé qu’il « (faudrait que) l’Ifab », l’international board, organisme garant des règles du football, « donne son feu vert » d’abord.
L’assistance vidéo à l’arbitrage (VAR), son nom officiel, peut être utilisée dans quatre situations de jeu seulement: après un but marqué, sur une situation de penalty, pour un carton rouge direct ou pour corriger une erreur d’identité d’un joueur sanctionné.
Plusieurs fédérations se sont prêtées à des expérimentations pour appréhender cette petite révolution. Des tests qui n’ont pas fait taire les critiques.
Lors du match amical entre la France et l’Espagne, c’est l’arbitrage vidéo qui a été la vraie star de la rencontre, malgré la présence sur la pelouse du Madrilène Antoine Griezmann ou du Barcelonais Andrès Iniesta.
AFP